Artisan essentiel pour le village, celui qui fabriquait et réparait les outils utiles à tous, fourches, haches, marteau, pelles… mais aussi les fers-à-cheval, les cercles de fer pour le tonnelier ..., était reconnu pour son savoir faire dans tous les villages environnants.
Au sein d’une même famille on pouvait trouver des individus "spécialisés" pour la fabrication de tels ou tels outils ou des pièces particulières pour tels ou tels métiers.
Lors de nos recherches généalogiques il est courant de trouver des aïeux « forgerons », contrairement à ce que l'on pourrait penser ce métier n'était pas à la portée de tous. Outre les qualités techniques qu'il fallait acquérir, être forgeron nécessitait un important investissement financier.
La connaissance du métier était à la fois longue et difficile.
Souvent, le métier et les techniques se transmettaient de père en fils permettant ainsi de s’installer plus facilement. Une grande partie du matériel étant déjà acquise. Toutefois, l’apprentissage du métier était long et difficile. Comme pour la famille CHABBERT, le métier s'exerçait sur plusieurs générations voir plusieurs siècles .
Antoine CHABBERT qui vécut au 17ème siècle était maître forgeron à Brousse, peut-être Simon, son père, l'était également. Ce qui est sûr c'est qu'il fût le premier d'une longue lignée à exercer le métier de forgeron qui se transmettra de père en fils sur 10 générations soit environ 350 à 400 ans de Brousse à Lautrec jusqu'à Roquecourbe.
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